Dionysos (Bacchus ou Liber pour les romains)

Dieu grec du Vin et de la Végétation. Fils de Zeus et de Sémélé, Dionysos fût appelé Bacchus dès la fin du Veme siècle avant JC, bien avant l'arrivée des romains.

Bon et gentil envers ceux qui l'honoraient, il pouvait détruire ou rendre fou ceux qui ne le respectaient pas.

Selon les légendes, c'est lui qui apprit aux mortels à cultiver la vigne et faire du vin. Aussi était il représenté soit entouré de végétation (en particulier les fruits des arbres) soit avec une corne à boire et des branches de vigne. On le retrouve naturellement sur de nombreux vases attiques servant à servir le vin (voir le musée virtuel: culture/vases).

Chaque hiver, Dionysos mourait comme toutes les plantes chaque hiver pour renaître à chaque printemps. Aussi, il fût aussi une divinité respectée comme pouvant permettre la résurrection, la vie après la mort. La résurrection de Dionysos est célébrée dans de nombreuses fêtes grecques qui donnent lieu à de grandes compétitions théâtrales. La plus importante, "les grandes Dionysies", se déroulait à Athènes pendant cinq jours au printemps. Les plus grands auteurs grecs comme Eschyle, Sophocle et Euripide y présentèrent leurs grandes tragédies.

Evidemment, les fêtes en l'honneur de Dionysos donnaient lieu pas à la dégustation pas toujours raisonnable de vin, ce qui assurait la popularité du Dieu devenu alors Dieu de la Joie (!) et facilitait les visions. De nombreux "miracles" auraient eu lieu durant ces fêtes!

Le culte de Dionysos donnaient lieu à des développements orgiaques mais aussi mystérieux. Ainsi , des femmes dévouées, les Bacchantes quittaient leurs foyers pour errer dans les endroits sauvages. Elles portaient des peaux de fauves et on leur prêtait des pouvoirs occultes! De même, durant les célébrations, on entendait des cris perçants en l'honneur du dieu!

Les hurlements, les beuveries et scènes de débauche amenèrent le Sénat romain à interdire les mystères dionysiaques en 186 av. J.-C, ce qui n'empêcha ces disciples de continuer à célébrer en cachette les rites du culte.