Développement: 

Le Parthénon est un temple dédiée à Athéna la déesse de la cité d'Athènes, vénérée dans toute la Grèce comme déesse de la guerre et de la sagesse. Des inscriptions grecques du IVeme siècle avant JC nous racontent une partie des cultes qui s'y déroulaient.

L’organisation des Panathénées

Afin que la procession en l'honneur d'Athéna au nom du peuple athénien soit organisée le mieux possible chaque année, et que toutes les mesures nécessaires soient prises par les magistrats responsables pour la fête célébrée en l'honneur de la déesse, le peuple décrète que les magistrats offriront deux sacrifices. 
Les magistrats, après avoir acheté les boeufs, une fois la procession faite en l'honneur de la déesse, immoleront tous les boeufs auprès du grand autel d'Athéna, en réservant une des plus belles victimes pour l'autel d'Athéna Nikè (victorieuse) ;
qu'après avoir fait ce sacrifice à Athéna Polias (déesse de la cité) et à Athéna Nikè, ils distribueront au peuple athénien dans le quartier du Céramique, les chairs de tous les boeufs en répartissant les portions entre les différents dèmes d'après le nombre de citoyens que chaque dème aura délégués à la procession. 

Que les magistrats qui organiseront les Panathénées annuelles célèbrent avec le plus d'éclat possible la veillée nocturne en l'honneur de la déesse ; qu'ils fassent débuter la procession dès l'aube, en punissant d'une amende ceux qui se déroberont à leurs ordres. 

Recueil des inscriptions grecques, Il 334, Athènes, années 33

Le Parthénon  comme tous les temples de l'Acropole a été financé par le trésor de Délos: les sommes que versaient à Athènes ses alliés pour entretenir une armée commune de défense contre les perses furent ainsi détournées au seul profit de la cité d'Athènes...

Le financement des travaux de l’Acropole 

Ce qui flatta le plus Athènes, c'est la magnificence des édifices publics dont Périclès décora cette ville. De tous les actes de son administration, c'était là ce que les envieux ne cessaient de lui reprocher "Le peuple, disaient-ils, se déshonore et s'attire les plus justes reproches en faisant transporter de Délos à Athènes l'argent de toute la Grèce. La Grèce ne peut se dissimuler que par la plus injuste et la plus tyrannique déprédation, les sommes qu’on a consignées pour les frais de la guerre sont employées à dorer, à embellir notre ville, à ériger des statues magnifiques, à construire des temples (Parthénon)."

Plutarque (48 - 120 ap. J.C.), "Vie de Périclès", Vies parallèles des hommes illustres, Les Belles Lettres